Les événements de l’IMM :
L’Institut de Microbiologie de la Méditerranée (IMM) organise des séminaires scientifiques pour les chercheurs chaque vendredi à 11h30.
Ces séminaires sont annoncés dans l’agenda de l’institut.
Le comité d’organisation des séminaires est composé de :
• Bénédicte BURLAT, chercheuse au BIP
• Isabelle IMBERT, enseignante-chercheuse au LISM
• Pierre Mandin, chercheur au LCB
• Hugo BISIO, chercheur à l’IGS
Informations sur les Séminaires :
• Fréquence : Tous les vendredis
• Heure : 11h30
• Accessibilité : Ces événements ne sont pas ouverts au grand public. Pour des événements ouverts, veuillez consulter la page des événements publics.
Liste des Séminaires :
Vous trouverez ci-dessous la liste des séminaires scientifiques prévus pour le mois à venir.
Pour toute question ou pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter le comité d’organisation : seminaires@imm.cnrs.fr
L’atmosphère fournit la majeure partie de l’oxygène, du carbone et de l’azote dont nous dépendons, mais on pensait jusqu’à présent qu’elle manquait d’énergie pour entretenir la vie. Je démontrerai ici que divers microbes vivent en captant les faibles quantités d’hydrogène et de monoxyde de carbone de l’air grâce à des enzymes à haute affinité.
Grâce à des recherches axées sur la bactérie modèle Mycobacterium smegmatis, j’expliquerai le rôle physiologique, la régulation génétique et la base structurelle de ce processus. Cela dépend des hydrogénases et des déshydrogénases du monoxyde de carbone dont les caractéristiques structurelles confèrent une affinité élevée et une insensibilité à l’oxygène.
Ces enzymes s’appuient sur le processus récemment découvert mais largement répandu du transport à longue distance des quinones pour transférer des électrons vers la chaîne respiratoire. Des preuves, basées ou non sur la culture, seront présentées, montrant que des micro-organismes issus de multiples embranchements et d’environnements divers satisfont également leurs besoins énergétiques grâce à ce processus. Enfin, je révélerai que certains écosystèmes sont principalement alimentés par des sources d’énergie atmosphériques et montrerai que les enzymes impliquées peuvent être exploitées en biotechnologie pour produire de l’électricité et de l’ATP à partir de l’air. Ces découvertes redéfinissent les besoins minimaux de la vie et ont de vastes implications climatiques, médicales et astrobiologiques.