Le transcriptome est défini comme l’ensemble des transcrits présents dans une cellule à un moment donné et dans des conditions données. C’est une image de l’état fonctionnel du génome.
Les puces à ADN permettent d’étudier le transcriptome par l’observation simultanée de l’expression de plusieurs milliers de gènes dans une cellule ou un tissu donné, mesurant ainsi les modifications des différents états cellulaires. La technique des puces à ADN est basée sur le principe d’hybridation (Southern, Mir et al. 1999) qui stipule que deux fragments d’acides nucléiques complémentaires peuvent s’associer et se dissocier de façon réversible sous l’action de la chaleur et de la concentration saline du milieu.
Concrètement, une puce à ADN est un support rigide (verre ou nylon) de quelques centimètres carrés, sur lequel de courtes séquences d’ADN ont été déposées.
Ces courtes séquences sont nommées des “sondes” correspondant à des oligonucléotides de synthèse ou à des produits de PCR. Les sondes ont la particularité d’avoir été choisies de manière à être spécifique d’un seul et unique gène. Ce microdispositif est mis au contact des ARNs extraits des échantillons à analyser appelés des “cibles”. Ces cibles sont marquées par incorporation de radioéléments ou de fluorochromes. Après acquisition des images d’hybridation, la quantification des signaux d’hybridation reflète le niveau d’expression, dans l’échantillon initial, de chacun des gènes représentés sur la puce.
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